Les parcs Ischigalasto et Talampaya : merveilles scéniques

Mercredi, la route s’étire au milieu de magnifiques panoramas. Notre destination, le parc Provincial d’Ischigualasto situé dans la province de San Juan.

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L’entrée du parc ressemble à un désert poussiéreux et aride…

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Il faut dire que son nom provient du mot diaguita qui signifie « terre sans vie ». La moyenne annuelle des précipitations est ici de l’ordre de 80 mm.
Vu l’heure tardive, nous nous installons pour bivouaquer au camping du parc pour l’instant gratuit. On apprécie la douche. Nous faisons la connaissance de Julie et Vincent et de leurs trois enfants. Ils voyagent en 4×4 aménagé. Respect et admiration devant l’installation et la logistique que nécessite ce mode de transport. Tous les soirs, il faut cuisiner et manger dehors puis installer la tente pour dormir. Un véritable cérémonial bien rodé, pas toujours évident quand vent et /ou pluie s’invitent à la fête.

 

Au petit matin, nous avons rendez vous à 10h pour la visite du parc. La visite se fait exclusivement en voiture avec son propre véhicule, le long d’une boucle de 40 km et uniquement accompagnée d’un guide… Nous nous retrouvons donc au sein d’un convoi de 6 voitures sur les pistes et nous nous arrêtons de concert à chaque arrêt explicatif! Le chauffeur nous met d’ailleurs un méchant coup de pression dès le premier stop en nous disant que si l’on n’arrive pas à suivre, on peut faire demi-tour à la prochaine intersection et prendre un tour privé. Et oui, pour préserver Rainbow, on roule à 20km/h sur les pistes mais notre guide qui circule en 4×4 ne se rend pas trop compte de la différence entre nos deux véhicules. Sympathique ambiance qui nous gâchera un peu le plaisir de la visite.

Cependant, le parc est splendide et les paysages fascinants : Nous évoluons dans une vallée désertique. La végétation est quasi inexistante. Cette vallée composée de différentes couches d’argiles aux multiples couleurs crée un paysage lunaire, d’où le surnom de Valle de la Luna que porte aussi le parc.

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Cette vallée de la lune est flanquée de part et d’autre par deux chaines de montagnes sédimentaires : le Cerro de los Rastros plus ancien et los Cerros Colorados, falaises colorées, plus récentes. Les vents et les pluies ont sculpté au fil des millénaires, les couches d’argile plus friables,  en d’étranges figures…

le terrain de pétanque

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Le chien

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Le sous marin

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ou encore le champignon.

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Ici c’est le paradis des archéologues car rien n’a été perturbé depuis 200.000 millions d’années.De nombreux fossiles ont été retrouvé au sein du parc et un bâtiment a même été construit autour de fossiles en place, afin de monter aux visiteurs une partie du travail de terrain des paléontologues.

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Le Scaphonix

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Fossiles de feuilles sur la roche

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La fin de la visite du parc est plus libre. On peut enfin prendre notre temps. On se place en queue de peloton comme d’habitude pour en profiter.

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Quand la terre passe du blanc au rouge

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La faune rencontrée

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Visite du musée situé à l’entrée du parc. Il présente la faune et la flore actuelles présentes dans la région, ainsi que des fossiles, retrouvés dans le parc : des dinosaures, protomammifères, et protocrocodiliens qui vivaient à l’époque du Trias.

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Sympathiques maquettes de l’Exearetodon et du Scaphonyx (reptile herbivore dont les fossiles sont les plus nombreux dans le parc )

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Après un repas frugal, on se dirige tranquillement vers le parc national Talampaya. Celui-ci est situé sur le territoire de la Rioja.

Ce parc national, classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 2000, est géré par une agence de tourisme qui a obtenu la concession du parc. Il est devenu alors impossible de se promener librement dans le parc. Le seul moyen de le découvrir est de payer une visite guidée en plus de l’entrée du parc et ce n’est pas donné.

On commence la visite guidée en minibus. On roule quelques kilomètres depuis l’accueil jusqu’au premier point d’intérêt.

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Il s’agit des pétroglyphes ! Ce sont des gravures découvertes sur le site de Talampaya. Ces gravures représentent des scènes de chasse, des créatures imaginaires, mais aussi des petits personnages.

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Certains s’apparentent à des astronautes.

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On sait peu de choses sur les dessins à part qu’ils auraient probablement été gravés dans la roche par une ou plusieurs tribus nomades qui seraient passées par là il y a 1 500 ans.
On découvre également des roches creusées qui devaient servir de mortier.

Le deuxième arrêt du minibus se fera près du « Jardin botanique ». Il s’agit d’une zone naturellement boisée qui pousse dans ce désert aride. La falaise faisant de l’ombre une bonne partie de la journée et un minuscule cours d’eau permettent à la végétation de se développer. On y rencontre une bonne partie des plantes natives de la région.DSC_8001

 

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Nous marchons un peu plus loin vers l’immense falaise de grès rouge et découvrons la fameuse cheminée. Il s’agit d’une formation naturelle due au vent et à l’eau qui, au fil des millénaires, ont creusé un cylindre dans la falaise. Ce qui est impressionnant avec cette cheminée, c’est qu’en plus de sa hauteur vertigineuse (200 mètres), l’écho qui se produit quand on crie à l’intérieur dure facilement 3 secondes et se répète au moins 3-4 fois selon la puissance du cri. Les enfants en redemandent.

 

Sous les arbres, une surprise nous attend. Petit raffraichissement avec des vins blancs argentins bien frais accompagnés de raisins secs et de noix. Les enfants se ruent dessus et on a bien du mal à les empêcher de tout engloutir.

On reprend le minibus vers le troisième arrêt. Il s’agit de la « cathédrale gothique ». Cette étape doit son nom aux formations rocheuses en formes de flèches verticales Là encore, la paroi s’élève à plus de 200 mètres .

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Le quatrième arrêt est ce qu’ils appellent « El Monje » (le moine) ou la Geisha. Il s’agit d’une succession de roche ayant des formes remarquables.

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Nous pouvons donc admirer El Monje et la bouteille

la tortue

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Et enfin la tour et le totem

 Le dernier arrêt avant de revenir à l’entrée du parc est un petit canyon dans lequel nous allons nous dégourdir les jambes.

 

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Un terrain de jeux idéal pour les perroquets joueurs

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La visite est terminée, on profite du panorama pour prendre encore quelques photos avant de retourner à l’entrée.

Près de l’entrée, nous faisons le sentier du triasique. Il s’agit d’un sentier de découverte des dinosaures dont les fossiles ont été trouvés dans le secteur du parc. Malheureusement, on ne verra aucun fossile, juste des reproductions à taille réelle de ces dinosaures.

De retour au camping-car, nous nous asseyons à l’ombre des tables de camping pour pique-niquer. Il fait très chaud (40 degrés). Coup de panique, en regardant à mes pieds. Un serpent enroulé somnole paresseusement à 20cm de mon pied droit.

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Les guadaparques prévenus, viennent en renfort. Il s’agit bien du yarara, le serpent venimeux dont la piqure peut tuer faute de soin ou au mieux causer de sérieuses nécroses. On aura besoin d’un peu de temps pour digérer ce qui aurait pu se passer si par mégarde mon pied avait ripé un peu plus à gauche. On assiste à la capture un peu épique du reptile avant de finir notre pique-nique à une autre table .

Nous reprenons la route direction Le nord

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4 réflexions au sujet de « Les parcs Ischigalasto et Talampaya : merveilles scéniques »

  1. Encore une belle découverte. …qui aurait pu par contre cette fois virer au drame! Il est dans cet article le bougre de serpent je vais prevenir Martin! Votre petit ange gardien est encore de la partie… tout simplement! Ouf!
    Comme dit Maité: on n est jamais trop prudent ! 😉
    Poursuivez vos aventures palpitantes et ma soeur c est quand tu veux pour un prochain papotage via whatsapp….en espérant qu on arrive a echanger plus de 3 mots entre chaque coupure de réseau ! !!! Non mais c est quoi ces trous paumés dans lesquels vous êtes ???😉😉😉 Mille gros bisous.

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  2. Avant mon prochain patient… un peu de lecture histoire de voyager un peu depuis mon bureau….incroyable cette balade dans ce colorado aux formes surprenantes… sur une des photos….les enfants sont en tenue de camouflage…jambes et bras en mode cameleon pour se fondre dans la roche! Et j’espère qu’ils se sont rués sur les fruits secs plus que sur le vin blanc argentin! Des bien belles photos de fin avec ces cactus tranchant avec les ocres de la roche en fond de paysage. Encore un bijou de petit coin. A très vite…je retourne à mon ouvrage! bisous d’amour a tous!

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