Nous quittons Potosi direction Uyuni. Une escale est prévue vers des sources d’eaux chaudes près de Tarapaya. L’Ojo del Inca, un étang circulaire dont les eaux sont à 30 degrés, nous apparaît au bout d’une piste assez défoncée. Encore une fois la planche et les briques nous serons utiles pour surélever les roues dans certains passages délicats de gués ou d’ornières.
Malheureusement, nous ne ferons que le contempler car la fin de la piste s’avère impraticable pour nous et entre temps nous apprendrons que trois touristes s’y sont noyés. Nous partons donc vers un autre spot de sources chaudes, une rivière. Sur place, les locaux y sont réunis en nombre pour une grande partie de lessive. L’amoncellement des ordures en bordure de la rivière finit par nous dissuader.
Reste un dernier spot sur lequel nous nous rabattons, il s’agit d’une piscine que les boliviens alimentent avec les eaux chaudes de la rivière. Nous y passerons deux heures. L’eau est bonne, il n’y a que quelques locaux qui nagent tranquillement. Des enfants se rapprochent des nôtres. Lisa discute avec une petite fille. Elles ne se comprennent pas mais sont ravies de discuter ensemble. Franck profite de la fin d’après midi pour bricoler un peu.
Le lendemain nous reprenons la route en début de matinée. Nous traversons l’Altiplano en nous délectant de ses paysages toujours plus fabuleux les uns que les autres. Les rares villages croisés semblent abandonnés et pourtant au détour d’un virage nous croisons ça et là un bolivien qui mène paître son troupeau de chèvre. Les montagnes sont pelées et se parent de mille couleurs, sous les reflets du soleil, tantôt ocre, vert amande, brun. La végétation continue de se faire toujours plus rare.
Nous ne faisons que quelques kilomètres aujourd’hui avant de nous arrêter près d’une rivière pour passer la nuit. L’endroit est chouette au milieu de la vallée des cactus. Le lendemain matin, après le petit déjeuner et l’école en compagnie des lamas et des vaches qui viennent brouter et boire près de nous , les enfants profitent de la fin de matinée et de l’après midi pour annexer la rivière. Au programme : Construction de barrages et de baignoires artificielles. Dur, dur pour eux au moment de partir de quitter ce lieu si propice à l’imaginaire.
La fin de la route jusque Uyuni nous ravit jusqu’au bout. On est loin d’en dire autant pour la ville qui se révèle poussiéreuse, inachevée, sale….Dans cette ville, pleins d’enseignes se partagent le business touristique du Salar. Ici, on entend parler français, anglais, japonais à tous les coins de rues. Les touristes débarquent en soirée ou au petit matin en grand nombre. Le Salar est LA destination incontournable de la Bolivie…..et nos pieds vont bientôt le fouler.
Bonjour, ça y est mon ordinateur fonctionne, je vais enfin pouvoir communiquer avec vous ! BiZZZZZZZ
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