Nous quittons Puyo direction la laguna Quilotoa au sud de Quito. Nous retraversons des forêts de nuage et on adore. Ca donne un petit côté mystique aux paysages.
La route réserve parfois quelques surprises

routes qui ondulent

routes dégradées par les pluies successives et abondantes
Sur le chemin, nous faisons une halte à la cascade Rio Malo. Nous empruntons un petit chemin étroit qui s’enfonce dans la végétation jusqu’au pied de cette dernière
Rencontres sur le chemin
Sacrément puissante. On ressort de là intégralement brumisé.
Le jour décline, nous restons pour la nuit

au petit matin
Le lendemain, quelques kilomètres plus loin, nous allons faire une petite trempette aux thermes de Papallacta. L’endroit est plutôt calme et joli.
Plus d’une douzaine de bains plus au moins chauds (jusqu’à 40°C) et joliment agrémentés de belles pelouses fleuries et de petits ponts pittoresques sont répartis au cœur de la végétation. En toile de fond, des montagnes nimbées de nuages. On est bien malgré le ciel qui menace.
Nous ferons 2 heures de trempette bien reposante juste avant que la pluie arrive
Dernière ligne droite jusque Quilotoa. Lorsque nous commençons à monter vers la lagune, les paysages changent à nouveau. Nous empruntons une route qui grimpe, qui grimpe… Nous passons de 100 m d’altitude à 2 400 m en quelques kms. La végétation devient à nouveau rase.
Un patchwork de cultures colorées s’étirent sur les pentes montagneuses. Paysages de peintre.
De nombreux paysans parlant quechua vivent ici de l’élevage et de l’agriculture. Nous croisons à nouveau des troupeaux de bétail sur la route, parfois seuls ou accompagnés. Un autre monde. Souvenirs des mois passés en Bolivie et au Pérou.
Nous arrivons en matinée au village de Quilotoa. Le ciel est couvert mais le soleil fait quelques percées. Nous sommes les premiers sur le parking mais certains backpackers ayant dormi sur site sont déjà là. Un sacré vent nous saisi en sortant du véhicule. Encore un choc thermique après nos chaleurs amazoniennes. On ressort les gants, bonnets et doudoune. Ce petit pays de contrastes ne cesse de nous surprendre.
Le village de Quilotoa ressemble plus à une succession de magasins et de restaurants. Ici, pas de doute, on vit du tourisme. On ne s’attarde pas et nous nous dirigeons directement vers le bord du cratère pour admirer le fameux lac volcanique Quilotoa. Le panorama est époustouflant. Du bord du cratère escarpé, la vue plonge sur les eaux vertes, bleues et noires qui miroitent presque 500 m plus bas au gré de l’alternance du soleil et des nuages.
Le tour du cratère se fait en 6 heures environ. Nous choisissons l’option plus courte, l’autre chemin sinueux qui descend aux pieds du lac. Le sentier est parfois pentu. Quelques cailloux glissent sous nos chaussures. Lisa n’aime pas ce sentier et nous le fait savoir comme elle sait si bien le faire.
Nous espérons que le temps se maintienne car les reflets sur l’eau sont jolis en présence du soleil.
En un peu plus de 30 minutes nous sommes en bas. Petite pause bien méritée au bord du lac.
Des chevaux menés par des femmes et des enfants arrivent au bord du lac près à transporter les touristes fatigués pour la remontée et au vue du nombre, ce doit être une affaire plus que lucrative. Malgré l’insistance des enfants, Nous entamons la remontée à pieds. Le souffle est court à 3900 m. Heureusement que les raisins secs ne sont pas loin. Nous faisons régulièrement des pauses, l’occasion d’observer le ballet des chevaux qui arrivent en bas toujours plus nombreux.
Félicitations à nos loulous qui sont montés comme des chefs.
Un dernier coup d’œil sur le panorama et nous reprenons la route direction Quito. Une petite pause garage est prévue pour réviser les freins pendant que nous visitons la ville.
Nous passons comme à l’aller près du volcan Cotopaxi, un des symboles de l’Equateur… Un volcan à la forme parfaite et au sommet toujours enneigé (5897m quand même) malheureusement le temps n’est pas idéal, le volcan est enveloppé comme à l’aller dans une belle enveloppe nuageuse nous ne ferons du coup pas d’excursion jusqu’à lui. Juste un coup d’oeil depuis la route.